Contrairement à une croyance répandue qui s’appuie sur le coût de la vie avéré dans la capitale française, investir dans l’immobilier dans la sous-région parisienne peut s’avérer une opération plus que rentable… Pourquoi ? Comment le faire concrètement ? Réponses.
Pourquoi investir dans la sous-région parisienne ?
Contrairement à Paris intramuros, les communes limitrophes de la capitale telles que Montreuil, Saint-Denis et Levallois offrent souvent d’intéressantes opportunités d’investissement immobilier.
A lire également : Choisir une agence immobilière qui vient de s’installer : est-ce une bonne idée
Les prix sont souvent plus abordables que dans le voisinage parisien immédiat. A titre indicatif, alors que dans les arrondissements parisiens, le prix au mètre carré est échangé entre 6,8 et 8,6 euros, dans ces communes, les fourchettes de prix sont au contraire entre 3,14 et 6,4 euros (source : statistiques de la chambre des notaires de Paris). Et cette tendance reste inchangée même si nous nous positionnons cette fois au niveau des prix unitaires des logements. Par exemple, pour un appartement de deux pièces d’une superficie de 40 à 50 m², à Ivry, Saint-Denis ou Issy-les-Moulineaux, le prix varie entre 160 000 et 390 000 euros. Pour le même type d’hébergement, à Paris intramuros, il est extrêmement peu probable de trouver des offres pour moins de 400.000 euros (Source : statistiques de la Chambre des Notaires de Paris).
Au-delà de ce premier aspect, si les communes limitrophes de Paris constituent un terrain d’élevage très intéressant, c’est aussi parce que les perspectives de rentabilité des investissements qu’elles offrent par rapport à la capitale. En effet, si les prix d’acquisition sont plus bas, les loyers, au contraire, maintiennent un niveau assez élevé en raison de la supériorité de la demande sur l’offre. Ainsi, si nous investissons un investissement locatif, les rendements bruts peuvent atteindre en moyenne, selon les communes concernées, entre 4,30 % et 6,40% alors qu’à Paris il est rare qu’ils dépassent 4%.
A voir aussi : L'évolution du marché de l'immobilier en temps de crise sanitaire
Enfin, la réalisation prochaine (d’ici 2030) du projet Grand Paris Express, qui prévoit d’étendre le réseau de transport de la capitale à sa sous-région immédiate, devrait également, à long terme, augmenter considérablement les investissements immobiliers dans ces municipalités.
Comment investir dans ces localités près de la capitale ?
Différentes perspectives sont possibles. L’un d’eux est l’investissement locatif. En effet, comme on l’a déjà souligné, ce type d’investissement peut s’avérer extrêmement rentable dans les localités proches de la capitale. Toutefois, pour ceux qui ont opté pour cette alternative, l’idéal serait de la lier à des régimes d’impôt foncier tels que ceux établis par la loi Malraux.
Rappelons en effet que cette loi permet à un investisseur personne physique de bénéficier d’un allégement fiscal de 22 à 30% à condition que son investissement se rapporte à un immeuble situé dans une zone protégée qu’il a rénové puis loué immédiatement après les travaux.
En dehors de cette première catégorie d’investissement, il est également possible d’investir dans les neuf dans ces municipalités. Mais là aussi, nous devons essayer de tirer parti des régimes d’allégement fiscal mis en place par l’État dans ce secteur, tels que ceux consacrés par la loi Pinel.
En ce qui concerne la géographie de l’investissement, préférez des propriétés situées autour du Périphérique, du côté de Saint-Ouen, Issy-les-Moulineaux, Gentilly, Aubervilliers ou Créteil. Préoccupés par les projets d’extension de la ligne de métro parisienne, ces localités sont en effet celles qui offrent le mieux une garantie d’évaluation patrimoniale à moyen et à long terme.
Pour plus d’informations sur l’impôt foncier, vous pouvez consulter ce site.